L'Arbre Soleil vous propose

un jeu thérapeutique unique, des consultations, des formations & des ateliers

Bande annonce du jeu L'Arbre Soleil

Un jeu thérapeutique au carrefour de la systémique, de la psychologie des profondeurs et de l'approche transgénérationnelle.

Y jouer, s'y former, et l'intégrer à sa pratique.



SYMPOSIUM INTERNATIONAL DE PSYCHOGENEALOGIE (2024) - Lyon

Présentation du jeu L'Arbre Soleil, son histoire, ses usages ses concepts. 



Vous cherchez à dynamiser vos séances et à susciter des changements profonds chez vos clients ? Découvrez comment intégrer le jeu thérapeutique L’Arbre Soleil à votre pratique et transformez votre approche thérapeutique.


Pour qui? Cette formation se destine à tout professionnel travaillant dans le domaine de la relation d’aide et de l'accompagnement thérapeutique (psychologue ,psychothérapeute,, analyste transgénérationnel, assistant social, conseiller conjugal et familial, éducateur spécialisé,...)

Pourquoi se former à un outil?  L’Arbre Soleil le jeu© est un outil thérapeutique dont l’usage permet de :  
  • Comprendre les racines des schémas transmis : explorer les liens entre les défis actuels et les expériences des ancêtres, ouvrant ainsi la voie vers la sérénité.
  • Se libérer des fardeaux du passé : en prenant conscience des schémas transmis, casser les répétitions inconscientes et construire un avenir plus épanouissant.
  • Favoriser une transformation profonde et durable : en travaillant sur les histoires familiales, cette approche permet des changements significatifs et durables dans la vie de vos clients.
  • Établir une connexion authentique avec votre héritage : explorer et honorer l’héritage familial, en développant ainsi un lien plus fort avec les racines.
Pourquoi le transgénérationnel? Au cœur de chaque histoire familiale résident des récits, des émotions et des schémas transmis à travers les générations. Le transgénérationnel vous offre une clé pour comprendre ces héritages invisibles et libérer le potentiel de sa propre histoire. C'est un voyage profond à travers les couches temporelles de sa famille. C’est l'exploration des secrets, des traumatismes non résolus et des schémas répétitifs qui se transmettent souvent inconsciemment de génération en génération.


Apprenez comment dans votre pratique d’écoutant le jeu l’Arbre Soleil peut se révéler être une ressource précieuse pour vos accompagnants. 

Quand? Les 5 et 6 octobre 2024,  de 09H30 à 17H00. Deux jours pour prendre la main rapidement sur cet outil novateur et inédit. 

Où? En distanciel

Le prix  et ce qu'il inclut?  649eur.  Ce tarif comprend la formation, la boite de jeu, le manuel d'utilisation, le carnet du thérapeute numérique, un accès à une vidéo de démonstration en ligne et une séance de supervision de groupe. Le paiement peut se faire en trois fois. Un premier acompte de 249eur fera office de réservation. Ce prix n'inclut pas les frais de livraison.
Numéro de compte : BE32 0019 4493 7502

Les formateurs de l’Arbre Soleil sont des praticiens expérimentés dans le champ des thérapies familiales systémiques et psychanalytiques. Ils ont derrière eux des années de travail personnel et clinique.
Anais Aliagas est psychologue, didacticienne et constellatrice familiale.
Quentin Favier est psychanalyste, analyste transgénérationnel Généapsy© et formateur.

Ils ont tous les deux conçu le jeu L’Arbre Soleil et vous promettent d’intégrer le plein potentiel de l’outil au cours d’une formation riche et vivante.

N’attendez plus ! Rejoignez vous aussi cette formation exclusive. Nombre de places limité!!!

https://youtu.be/xLJet5w5HdY
L'Arbre Soleil, un nom de cabinet finalement assez énigmatique. Cela vaut bien une explication.

La clinique des ancêtres, ou l'approche transgénérationnelle est arrivée à ma porte, et dans ma vie de manière assez naturelle, au détour d'un travail psychanalytique personnel. Avec cet intérêt grandissant pour l'approche transgénérationnelle et la volonté de me former à mon tour dans cette voie d'accompagnement, l'idée d'ouvrir mon propre cabinet de consultation thérapeutique a commencé à germer.

Formé initialement au conseil conjugal et familial, et à l'accompagnement en développement personnel, le concept d'Arbre Soleil s'est rapidement révélé pertinent. Car, quelle que soit la demande thérapeutique, ma clinique m'a conforté dans l'idée que les patients cherchaient le plus souvent une voie leur permettant de déployer pleinement leur potentiel. Qu'il s'agisse de passages nuageux, de grandes tempêtes existentielles ou de toute autre forme de difficulté, l'accompagnement thérapeutique invite chacun à s'interroger sur les racines de sa demande, à décrypter ce qui se cache sous l'écorce de sa souffrance et à démêler les branchages d'un quotidien ou d'un passé ombragé. Au terme du suivi, l'arbre peut enfin déployer ses branches et jouir de la pleine lumière dont il a tant besoin.




Présentation du cabinet imagePrésentation du cabinet imagePrésentation du cabinet image
Tarifs, durée, cadre image
- Les séances d'accompagnement en psychogénéalogie et analyse transgénérationnelle
  • durée : 1H30
  • tarif: 120€
  • fréquence: entre 6 et 9 semaines séparant les séances
  • présentiel et distanciel

- Les séances de jeu L'Arbre Soleil psychogénéalogie et analyse transgénérationnelle
  • durée : 1H30
  • tarif: 120€
  • fréquence: 4 semaines séparant les séances
  • présentiel

- Les séances de psychanalyse
  • durée :45min
  • tarif: 50€
  • fréquence: généralement 1séance toutes les 2 semaines (à voir selon la situation)
  • présentiel et distanciel

- Les séances de thérapie de couple
  • durée :1H
  • tarif: 60€
  • fréquence: généralement 1séance toutes les 2 semaines (à voir selon la situation)
  • uniquement en présentiel

- Les séances de supervision de pratique
  • durée : 1H30
  • tarif: 120€ (individuel) 150€ (institution
  • fréquence: 1 fois par mois
  • présentiel et distanciel

- Les séances d'atelier de développement personnel (écriture, art-thérapie)
  • durée : 1H30
  • tarif: 40€/Pers. pour un groupe de min. 8personnes
  • fréquence: selon la demande
  • en présentiel uniquement


MODALITE DE PAIEMENT
en espèce sur place
par application Payconic sur place
par virement bancaire (24h à l'avance) : BE 32 0019 4493 7502 (BIC GEBABEBB)


PRISE DE RENDEZ VOUS
par téléphone : +32 473 77 19 75
par Whatsapp

REMARQUES :
  • "ANNULATION" Il se peut que vous rencontriez un imprévu qui vous empêche d’être présent à la séance. Je vous demande de prévenir 48h toute annulation. Sans quoi la séance ne sera pas remboursée. Je considère que le temps d’accompagnement mis à votre disposition vous appartient. Aussi, il vous revient de l’occuper comme vous le souhaitez. C’est un temps pour vous, auquel je participe pour vous accompagner.

  •  "DISTANCIEL" Lors des séances en distanciel, il est fortement conseillé de pouvoir disposer d’un espace serein où votre parole sera libre et protégée.
Des vies, que des vies, pas les mieux, pas les pires
Des bas, des hauts, des cris, des sanglots, des feux, des désirs
Du temps qu'on aura pu saisir
Et que restait-il à écrire?
Des vies où l'on aura eu peu, si peu à choisir

De vrais oublis, de faux souvenirs
Des coups de sang, de coeur et souffrir et rire et plaisir
Des parties qu'on aura cru jouer
Lesquelles n'étaient pas programmées?
Des vies où l'on aura eu peu, si peu à écrire

J.-J. Goldman, Des Vies.

L’approche transgénérationnelle se distingue de l’approche intergénérationnelle par deux aspects : le nombre de strates générationnelles et le caractère relativement conscient des stratégies pathogènes. En effet, si dans l’intergénérationnel, les patterns et les problématiques semblent se faire échos de manière consciente pour le sujet sur deux ou trois générations ; dans l’approche transgénérationnelle, le symptôme exprimé par le sujet serait une manière pour son arbre généalogique de témoigner inconsciemment d’une volonté de survivre aux traumas, aux tabous, aux secrets et ce, au travers des générations.

La psychothérapeute Ann-Ancelin Schützenberger a ouvert le champ de la psychogénéalogie en invitant les patients à construire leur « arbre de vie » afin de sonder les causes racines des schémas de conduites biographiques qui les faisaient souffrir. Il y aurait une empreinte relationnelle instaurée dès la naissance observée par le biologiste Konrad Lorenz. Cette empreinte présente chez toute personne serait un ancrage interactif de son histoire familiale et groupale et de l’arbre de vie parental. Comme une duplication en fractale des schèmes inconscients. C’est ce que Jacob Levy Moreno, psychiatre, abordait et décrivait avec une autre approche, plus graphique, sous les termes d’ « atome social ».

L’arbre de vie (que l’on peut nommer « génosociogramme ») représente l’arbre généalogique de toute la famille, incluant les évènements de vie marquants (life-events), les transmissions individuelles et les traumatismes du milieu familial, social, national, politique, économique, culturel, politique, religieux, historique,... y compris bien sûr ce qui touche à l’honneur, à l’argent, à l’héritage, à la santé et à la vie, et aussi les guerres et leurs ravages... incendies, transferts de population, vols, viols, enfants abandonnés, IVG, etc.. Cet arbre de vie, ce génosociogramme comporte plus ou moins d’évènements de vie marquants et de générations, selon les auteurs et les praticiens. Il s’inscrit dans une description factuelle des générations passées, dans leurs structures et dans leurs relations socio-affectives. Cet outil formidable qu’est le géno(socio)gramme est un support de référence hyper complexe et supra documenté vers lequel la personne pourra autant d’aller-retour.
( Anne Ancelin Schützenberger, SECRETS, SECRETS DE FAMILLE ET TRANSMISSIONS INVISIBLES, De Boeck Supérieur | « Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux »)

Dans le cadre des suivis assurés à l’Arbre Soleil, la demande trouve ses réponses bien sûr dans un travail d’élaboration autour d’une version moins complexe de génosociogramme, le génogramme ; mais aussi au travers d’autres médias inspirés par l’art-thérapie pour questionner son arbre, son histoire, sa problématique, sa vie.


Allez voir le site de l'institut de formation où j'ai été formé, et où j'enseigne à présent :
www.geneapsy.net/

#geneapsy #psychogenealogie #transgénérationnel
L'approche transgénérationnelle image
Anais Aliagas imageAnais Aliagas imageAnais Aliagas image
Je m'appelle Anaïs Aliagas. Je suis  psychologue et enseignante dans le secondaire, en tant que professeur de psychologie, de techniques éducatives et de déontologie.

Dans ma jeunesse, je suis devenue animatrice et ces expériences m'ont très vite éveillée à la souffrance que certains enfants et adolescents pouvaient rencontrer. J'ai alors décidé de m'orienter vers une carrière de psychologue et de me spécialiser dans l'accompagnement des familles.

Après avoir travaillé auprès de jeunes à haut potentiel, j'ai commencé à donner cours dans un lycée et en promotion sociale auprès de futurs éducateurs et conseillers conjugaux et familiaux.

Parallèlement, je continuais à me former dans les domaines de la systémique et de la psychanalyse jungienne, freudienne et lacanienne. J'évoluais ainsi sur un plan clinique au sein de l'équipe du planning familial " Le Safran".

Après avoir travaillé mon propre processus auprès d'un analyste jungien et, plus tard, d'une psychologue systémicienne, mon parcours de vie m'a amené à découvrir la psychogénéalogie. Je me suis alors formée via l'institut de formation GENEAPSY© à l'analyse transgénérationnelle et aux constellations familiales.

C'est donc au confluent de ces diverses approches que j'envisage aujourd'hui les suivis thérapeutiques proposés au sein du cabinet " L'Arbre Soleil". C'est d'ailleurs dans ce cabinet, que j'ai eu le plaisir de cocréer avec Quentin Favier, le média thérapeutique : "L'Arbre Soleil, Le Jeu".

Mes diverses expériences m'ont amenée à utiliser fréquemment des médias en séance. Afin d'enrichir mon travail d'accompagnement, j'utilise des outils tels que le génosociogramme, le photolangage, l'application Commemoria, le jeu symbolique, les constellations familiales ou "L'Arbre Soleil : Le Jeu". Et ce, dans le dessein de soutenir au mieux votre progression sur le chemin de votre épanouissement personnel, familial et/ou professionnel.




Quentin Favier imageQuentin Favier imageQuentin Favier image



Je m'appelle Quentin Favier. Je suis analyste transgénérationnel, conseiller conjugal et thérapeute d'orientation analytique. Je suis formateur en psychogénéalogie et aussi animateur d'atelier de développement personnel, et d'écriture autour des dynamiques familiales.

Je suis à la base enseignant dans le secondaire, en tant que professeur de français et de philosophie, et maitre de formation pratique en Haute Ecole. 

Ayant la conviction profonde que d’autres horizons professionnels m’appelaient, je me suis formé en 2011 au conseil conjugal et familial (bachelier). Cette formation m’a d’une part ouvert aux concepts psychanalytiques, mais aussi aux approches systémiques des relations de couple.

Soucieux de m’outiller pour l’accompagnement des personnes dans leur processus d’individuation, une formation d’animateur en atelier d’art-thérapie m’a ensuite permis de devenir créateur de leviers thérapeutiques.

Fort de ces expériences, j’ai par la suite été recruté par la section Bachelier conseiller conjugal de Mons (BE) pour y donner des cours d’évolution personnelle, de techniques d’animation et de modèles d’intervention psychosocial.

Enfin, amené sur le plan personnel à entamer un travail psychanalytique orienté par l’approche transgénérationnelle, je me suis formé à l’analyse transgénérationnelle via l'institut de formation GENEAPSY (Paris-Lyon-Bruxelles). La certification pour le titre d’analyste m’a invité à questionner ma clinique du conjugal. Aujourd'hui, j'ai le très grand plaisir d'animer des séminaires au sein de l'institut de formation Généapsy à Paris, Lyon et en distanciel. (https://www.geneapsy.net/)

J'y occupe aujourd'hui une place de formateur et d'analyste transgénérationnel - thérapeute agréé. C'est au cours de cette formation et des séminaires pour lesquels j'ai ensuite pris le titre de formateur que j'ai conçu l'Arbre Soleil, le Jeu. Un jeu à visée thérapeutique inspiré de la psychogénéalogie, de la psychanalyse jungienne, de la systémie et de la ludothérapie.

Dans le dessein de pouvoir mener ma pratique de clinicien dans un cadre d’intervention optimal, j’ai donc décidé de créer un cabinet de consultation : L’Arbre Soleil.

Au travers des formations et compétences certifiées dans mon parcours, différents thèmes de prédilection ont particulièrement suscité mon intérêt pour orienter ma clinique et m’inviter à poursuivre mes recherches dans ces domaines (lectures, formations, conférences, ateliers…) :

- la thérapie de couple, de la vie sexuelle et amoureuse
- la question de l'identité de genre et des rôles masculins/féminins
- la clinique transgénérationnelle (travail sur l’arbre généalogique, sur les secrets de famille, lecture et analyse du "feuilleton" familial,…)
- la clinique de l’adoption et de l’abandon
- les troubles de l'attachement
-les dynamiques fraternelles
-les sentiments de dettes et de loyautés dans les familles
-le développement personnel (les sentiments de stress, d’anxiété, d’angoisse , de frustration, d’insatisfaction, les phénomènes envahissants d’inhibition, de timidité et d’émotivité pathologique, projets de vie avortés, …)


La thérapie psychanalytique (orientée par l'approche transgénérationnelle) pratiquée à l'Arbre Soleil s'apparente à la théorie psychanalytique freudo-lacanienne mais diffère d'une psychanalyse classique par bien des aspects. Le patient ne s'allonge pas forcément sur un divan, la durée du suivi- qui peut aussi poser question- est plus souple puisque l'objectif fixé entre le(s) patient(s) et le thérapeute n'implique pas un questionnement total sur la personne et son histoire.
Ce processus invite les personnes à penser leur souffrance sous un angle inédit, à redonner ou à créer du sens au mal être qu'elles devinent derrière les symptômes qui les amènent à consulter :

- les sentiments de stress, d’anxiété, d’angoisse , de frustration, d’insatisfaction,
- les phénomènes envahissants d’inhibition, de timidité et d’émotivité pathologique,
- les projets de vie avortés,
- les deuils non faits,,
- les difficultés liées à la vie amoureuse,
- les phénomènes de répétition pathogènes,
- les conflits familiaux, professionnels, ou relationnels de tout ordre,
- les troubles du sommeil,
- les troubles de la sexualité,
- les troubles liés à l'argent ou à certaines addictions.

L'accompagnement convoque la personne ou le couple à déployer son discours, sa parole, dans un cadre bienveillant où seront mis au travail à la fois les difficultés actuelles rencontrées, les hypothèses de causes racines, les schémas relationnels en action dans l'histoire biographique mais aussi généalogique de la personne, les rêves, et les élaborations psychiques autour de la problématique thérapeutique.

L'accompagnement thérapeutique exige du praticien une rigueur déontologique en matière, bien entendu, de secret professionnel mais aussi d'un grand sérieux en matière de formations, de certification et de champ de compétences à exploiter. Aussi, nous invitons le visiteur de cette page à consulter le curriculum vitae en ligne afin d'offrir une certaine transparence en matière de qualification du professionnel derrière ce site web.

Quant à l'orientation philosophique du cabinet, nous observons une politique dite laïque en terme d'écoute et d'ouverture aux croyances de chacun.
La clinique des morts et des vivants dans l’arbre, et l'accompagnement thérapeutique proposé dans le cadre d'un suivi individuel ou de couple demandent de procéder à un examen personnel de valeurs chez le thérapeute, de faire ensuite systématiquement de l’interface avec son client pour se renseigner sur son cadre de référence et, tenter de l’accompagner au mieux dans ce même cadre de référence sans l’enjoindre à son propre système de croyances ou de valeurs . Comme le travail qui peut être fait dans une dynamique transculturelle, on retiendra que la construction du monde du thérapeute n’est pas la vérité mais bien une construction historique, sociale, politique, culturelle et spirituelle. Sans cette prise de conscience, on ne propose pas réellement un travail tourné vers l’autre. L’accompagnement thérapeutique des personnes exige que tout soit fait pour que notre construction du monde ne vienne pas boucher, parasiter, effrayer ou enfermer l’autre dans une logique qui n’est pas la sienne.

Philosophie d'écoute image
  • Notions de psychanalyse niv. 1

  • Le lien fraternel : sa vie, ses cicatrices, son empreinte

  • Destination thérapeutique : Affiner l'objectif thérapeutique

299

Notions de psychanalyse (niveau 1)

  • Accompagner vos clients/patients dans une posture clinique éclairée par la pensée freudienne
299

Les liens fraternels

  • Accompagner vos clients/patients autour des problématiques du fraternel dans l'histoire familiale (rivalité, jalousie, place, loyauté, enfant de remplacement, ...)
649

Se former au jeu L'Arbre Soleil (distanciel)

  • Accompagner vos clients/patients avec un outil novateur à la croisée de la ludothérapie, de la systémique, de l'approche transgénérationnelle et de la pensée de Carl Jung (Coffret de jeu inclus - valeur 249€ pièce + 1 supervision de groupe)
  • *hors frais livraison
159

Destination et boussole

  • Accompagner vos clients/patients dans la formulation d'un objectif thérapeutique efficient
120

Séance L'Arbre Soleil, le Jeu

  • 1h30 de consultation d'analyse transgénérationnelle à partir du jeu l'Arbre Soleil
  • Distanciel ou présentiel
  • Retournez sur la page d'accueil et prenez RDV
95

L'Arbre Soleil, le jeu - Abonnement annuel

  • Accéder à la version en ligne du jeu afin d'utiliser l'outil dans sa version digitale pour vos suivis en visio.
  • La version digitale donne accès à un échantillon aléatoire des activités, avec renouvellement des "cartes feuilles/inspiration/dieux" tous les ans.
  • Contacter l'équipe de l'Arbre Soleil par m@il ou par téléphone
  • qfavier42@live.fr +32 473 77 19 75
  • (*) Abonnement accessible aux seuls acquéreurs du Coffret de jeu (facture faisant foi)
270

Ateliers L'Arbre Soleil, le Jeu (Stage)

  • Stage de développement personnel orienté par l'analyse transgénérationnelle, la systémique et l'approche jungienne
  • Ateliers thérapeutiques menés autour de l'Arbre Soleil, le Jeu
  • - Présentiel (Mons, Belgique)
  • - 3X3heures
  • - Coffret de Jeu non inclus
  • Inscription par contact téléphonique ou par m@il :
  • +32 473 77 19 75
  • qfavier42@live.fr
649

Formation "Tupperwell Learning" L'Arbre Soleil, le Jeu

  • Formation en présentiel
  • Le principe :
  • Une personne réunit un groupe de 8 à 12 personnes, dispose d'un local (ou assure les frais de location d'une salle de formation). Après avoir pris contact avec nous, et une fois les inscriptions validées par nos services, L'hôte(sse) reçoit gratuitement la formation ainsi que le Coffret de Jeu.
  • La salle proposée doit évidemment correspondre à un ensemble de conditions communiquées sur demande.
  • (*) Geste commercial possible si prise en charge de l'hébergement des formateurs.
  • Gratuit pour l'hôte :
  • Coffret de jeu inclus
  • 2 jours de formation
  • Inclus dans le prix pour les autres apprenants :
  • Coffret de jeu inclus
  • 2 jours de formation
  • Non inclus :
  • Frais de déplacement des formateurs
99

Supervision L'Arbre Soleil, le Jeu

  • Continuer à être encadré dans l'utilisation du jeu en cabinet ou en institution
  • 3 heures de supervision de groupe
  • Retournez à la page d'accueil pour prendre rendez-vous
  • ou contactez l'équipe par m@il : qfavier42@live.fr
  •  11/05/2024 09:00
  • Événement en ligne

Nous vous proposons une MasterClass centrée sur "le questionnement étendu et l'affinement de la destination thérapeutique en analyse transgénérationnelle"©. Lors de ce module express, nous aborderons: le premier contact, l'accueil de la demande et l'ouverture du champ conscient-inconscient, la demande thérapeutique explicite et le travail autour de la "destination", "La destination et la boussole"© (le changement attendu et les sous-bassements insondés de l'obstacle), le questionnement étendu (concept, théorie, usages, exercices). Durant cette journée, nous prendrons également du temps pour échanger autour des pratiques, des difficultés rencontrées et des angles morts à travailler. Je tenterai au mieux de soutenir votre démarche d'accompagnant afin d'optimiser votre expérience, vos compétences et la qualité de vos suivis (en cours ou à venir). Au plaisir de vous retrouver pour ce concept inédit d'accompagnement à destination des professionnels.

  •  7/09/2024 09:30 - 9/09/2024 05:00
  • Événement en ligne
  • 449
  •  5/10/2024 09:30 - 7/10/2024 04:30
  • Événement en ligne

Maîtriser un outil d'accompagnement innovant et explorer d'autres possibles + Initiation à l'usage du jeu en ligne Formation en distanciel Coffret de jeu et abonnement de la version en ligne non inclus

  •  9/11/2024 21:00 - 10/11/2024 17:00
  • Événement en ligne
  •  16/03/2024 09:30 - 17/03/2024 18:00
  •   6 Rue Nicolas Sicard, Lyon, France

14 Conférenciers de renom. Symposium International de Psychogénéalogie. "L'Enfance, fondement d'une vie" - Deux jours exceptionnels.

  • 890
  •  1/03/2024 09:00 - 3/03/2024 17:00
  •   Rampe du Château, Mons, Belgique

Il s'agit d'une formation complète permettant aux praticiens (psychologues, assistants sociaux, éducateurs, psychogénéalogistes, analystes transgénérationnels, ...) d'utiliser le jeu thérapeutique "L'Arbre Soleil"©. Durant cette formation, des apports didactiques viendront approfondir les étapes du jeu et les activités qu'il propose. Les apprenants seront donc directement mis en situation de jeu pour appréhender l'outil et en découvrir les enjeux, les atouts pour les accompagnements médiatisés. La formation est organisée avec 3 jours de présentiel (1er, 02 et 03 mars) + 1 jour en distanciel (le 1er juin 2024). La boîte de jeu est comprise dans le prix de cette formation. A l'issue de la formation, le participant repart avec la boite de jeu, le Carnet de l'Eclaireur© (manuel d'utilisation thérapeutique complet), une attestation certifiant la maitrise du jeu et son usage en cabinet, une séance de supervision de groupe offerte dans l'année civile à venir.

  •  24/02/2024 09:00
  • Événement en ligne

Je vous propose un module unique de formation de type "masterclass" au sujet du " questionnement étendu et de l'affinement de la destination thérapeutique en analyse transgénérationnelle"©. Lors de ce module, nous aborderons: le premier contact, l'accueil de la demande et l'ouverture du champ conscient-inconscient, la demande thérapeutique explicite et le travail autour de la "destination", "La destination et la boussole"© (le changement attendu et les sous-bassements insondés de l'obstacle), le questionnement étendu (concept, théorie, usages, exercices). Durant cette journée, nous prendrons également du temps pour échanger autour des pratiques, des difficultés rencontrées et des angles morts à travailler. Je tenterai au mieux de soutenir votre démarche d'accompagnant afin d'optimiser votre expérience, vos compétences et la qualité de vos suivis (en cours ou à venir). Au plaisir de vous retrouver pour ce concept inédit d'accompagnement à destination des professionnels.

  •  16/12/2023 09:00
  • Événement en ligne

Je vous propose un module unique de formation de type "masterclass" au sujet du " questionnement étendu et de l'affinement de la destination thérapeutique en analyse transgénérationnelle"©. Lors de ce module express, nous aborderons: le premier contact, l'accueil de la demande et l'ouverture du champ conscient-inconscient, la demande thérapeutique explicite et le travail autour de la "destination", "La destination et la boussole"© (le changement attendu et les sous-bassements insondés de l'obstacle), le questionnement étendu (concept, théorie, usages, exercices). Durant cette journée, nous prendrons également du temps pour échanger autour des pratiques, des difficultés rencontrées et des angles morts à travailler. Je tenterai au mieux de soutenir votre démarche d'accompagnant afin d'optimiser votre expérience, vos compétences et la qualité de vos suivis (en cours ou à venir). Au plaisir de vous retrouver pour ce concept inédit d'accompagnement à destination des professionnels.

Normalité et pathologie : la posture du thérapeute image
Peut on parler de plafond de verre entre normalité et pathologie ? Comment définir l'un sans parler de l'autre? Un paradigme binaire du psychisme humain qui déciderait peut être culturellement (voir economico-et pharmaceutiquement) de là où se dessinerait la frontière entre le sinthome et l'aliéné... La chanson "Dingue" de Soprano, sur un rythme endiablé, emmène l'auditeur (et le thérapeute) à réfléchir à ce qu'il considère comme dingue, comme chimiquement dépendant, comme capitonable et comme sain... Et pourtant, peut on raisonnablement  envisager  notre propre "terre d'Absurdie" comme un lieu somme toute très commun ? Dans le rapport de souffrance que nous entretenons avec nous-mêmes, à quelle vitesse s'effeuillent nos premières certitudes ? De quels complexes archetypaux sommes nous les acteurs sans oser nous l'avouer ? A quelles représentations à huit clos nos grandeurs et nos tabous se jouent-ils dans notre tête, sans que nous n'osions nous l'avouer ou l'adresser en cabinet? Lorsque le délire ou l'empêchement névrotique  entrent en collision avec l'image que l'on a de soi, ou l'image que la famille veut avoir d'elle même ou de nous, comment normalité et pathologie sclérosent-elles le rapport à soi, le rapport au monde? Bergeret conduit sa théorie des structures et de la symptomatologie autour d'un jeu d'équilibre entre les facteurs internes et externes au sujet pour que ceux ci n'entrent pas en conflit. Il est donc question du thermostat psychique que la personne consulte pour elle-même.
Soprano hurle ici pour dénoncer la folie saisissante d'un système qui case les gens dans des boîtes (de médocs et pilules) pour peut-être les tailler au couteau, les tailler à l'image que cette société veut pour chacun : des unités de travail qui consomment et qui ne font pas de vague. En est il de même dans nos familles ? Qui a été vu que le dingue ? A l'égard de quel système normatif? Qui était dans la norme? Qui s'en éloignait? A quel prix ? Dans quel dessein ou pour quel bénéfice ? Dingue dingue dingue, dingue...

Allez voir le clip : 
https://www.youtube.com/watch?v=1dQz6tQs6io
Le Baiser : une mort sûre?  imageLe Baiser : une mort sûre?  image
Dans les baisers que l’on adresse, que l’on reçoit, dans les baisers dont on nous couvre, ceux qu’on attendait, ceux qui n’arrivent jamais, dans tous ces baisers, il est question de soi, de l’autre. Et il est probablement question de notre façon d’appréhender l’amour. Lacan écrivait au sujet de l’amour qu’ « il s’agit d’offrir à quelqu’un qui n’en veut pas, quelque chose qu’on a pas ».

Peut-être que lorsqu’on aime quelqu’un, c’est finalement parce qu’il/elle nous évoque quelque chose de notre propre manque à être. Peut-être est-il notre égal ou notre négatif ? Peut-être nous languissons nous de son absence comme nous nous languissons de ce qui nous fait défaut ? Peut-être aussi avons-nous construit notre rapport amoureux sur un modèle relationnel qu’il est convenu d’avoir dans un système donné ? Peut-être cherchons-nous à vivre nos histoires d’amour sur un scénario inconscient hérité de notre histoire familiale ? Qu’attendons-nous de l’autre au final ? Qu’est-ce qui nous a été transmis comme croyances et comme attentes au sujet de l’amour, du couple et de l’autre sexe ? Que projetons-nous sur notre partenaire ? En quoi notre idéal du partenaire/de la partenaire se fonde-t-il sur un schéma engrammé qui assure aux individus d’une famille à tenir une place précise ? La place de la boniche, la place du mari trompé, la place de la mère courage, la place du vieux beau, la place du Dom Juan, la place de la working girl, etc. Et puis, comme dans nombreux systèmes, il y a les places qui restent vacantes : l’amant magnifique parti trop tôt, l’épouse dévouée qui s’oublie dans la relation, le père protecteur, le renégat prêt à tout larguer, l’intrigante demoiselle sur la route du Corcovado,… Oui, les rencontres et ce que nous croyons en faire sont peut-être le fruit d’un (mal)heureux hasard ou peut-être s’inscrivent-elles avec cohérence et subtilité sur notre route pour nous préserver d’une souffrance non digérée dans notre famille ? S’agit-il d’une réparation par procuration ? S’agit-il de rester loyal à un système, à sa culture, à ses codes, à sa classe sociale ? Qu’est-ce qui est convoqué dans le rendez-vous amoureux ? Quels sont les fantômes familiaux qui agissent sur la rencontre? Qui est invité à la table de la Saint-Valentin, en plus du couple ? Qui est évincé ? Quelle est la bonne fée qui fera de votre vie sentimentale une route sinueuse, cabossée ou une croisière de charme ? Comment être sa propre enchanteresse ?

La vidéo postée dans cette publication aborde la femme et ses avatars dans les œuvres du peintre Edward Munch. Les représentations féminines chez Munch témoignent d’une posture particulière prise par l’artiste au regard du beau sexe. La toile du Baiser questionne. Quel est le fantasme sous jacent? Quelle est l’angoisse ? Comment le processus créatif est-il venu soutenir le propos inconscient ? Qui dévore qui ? Qui disparaît dans le couple au profit de la fusion, au profit de l’autre ? Qu’est-ce qui semble être visible du couple ? Et qu’est-ce que l’on dit de soi, de son histoire, de sa famille quand on aime ou quand on mine le terrain de nos désirs et de nos rencontres ?

voir : Pourquoi Edvard Munch représentait-il les femmes comme des vampires ? (franceculture.fr)

https://www.franceculture.fr/emissions/ouh-la-l-art/pourquoi-edvard-munch-representait-il-les-femmes-comme-des-vampires?fbclid=IwAR3YMov1VQrSK3EONMlDdEnykGpKL9nC_nvuJHJQH-H-Y716nHA3LmPUAps

Coco : le Jour des morts imageCoco : le Jour des morts imageCoco : le Jour des morts image
En  2017, les studios Disney Pixar sortent un film d'animation brillant, COCO. A l'époque de mon processus personnel sur le plan transgénérationnel, j'ai dépassé la découverte et m'en imprègne allégrement au travers des discours des uns et des autres. Je n'imagine pas un instant qu'une séance au cinoche avec mes enfants va venir me cueillir l'âme et le coeur avec autant d'intensité.

"Coco" est l'histoire d'une famille mexicaine où la musique a été bannie du clan. La loi du système familial invite chacun de ses membres à poursuivre son existence pour autant qu'il s'affilie professionnellement à l'entreprise familiale de cordonnerie. Miguel, le héros du film, a 12 ans. Sa passion et son plus grand secret coulent dans ses veines : Miguel est un musicien de talent qui adule Ernesto De la Cruz, une vedette du cinéma d'opérette. Suite à une maladresse survenant le Jour des Morts, Miguel découvre une photographie déchirée l'invitant à penser qu'il n'est autre que l'arrière-petit-fils de son idole. Le jeune garçon va alors parcourir le monde des Morts et celui des vivants à la recherche de son ancêtre, afin de légitimer son affiliation à la musique et de lever le voile autour de cet énorme secret de famille.

"Coco" nous offre ici une réflexion précieuse. La clinique transgénérationnelle pose la question de la transmission des innés et des acquis. Cette clinique ne porte pas le sceau d’un anankè qui figerait les vivants dans un impossible mouvement prédestiné. C’est au contraire une approche qui considère que la lecture éclairée des acquis transmis suggère à chacun de comprendre que sa marge de manœuvre s’en trouve en fait amplifiée, et que sa responsabilité de sujet s’inscrit dans une démarche d’épanouissement personnel et non dans un déterminisme familial ou communautaire.

Le psychanalyste R. Neuberger parle de transmission familiale en disant qu’il s’agit de la « gestion adéquate de l’oubli» du système pour et par lui-même. En clinique transgé, on s’intéresse à la mémoire des vivants sur les morts. Nous sommes, ce jour, au vestibule de la Toussaint. Ce jour de l'année où l'on honore (d'une façon ou d'une autre) ses morts. En ce "dia de los muertos", peut-être convient-il à chacun de se demander quelle fonction cette journée a-t-elle dans sa vie? A quel ascendant disparu ou quel défunt restons-nous liés au de-là du monde sensible? A quel destin ancestral notre existence répond-elle? Que s'est-il transmis au travers des générations pour que ceux qui nous ont précédés soient ou non honorés en ce jour? Serions-nous ici avec cette existence si le destin de nos aïeux avait été différent? Que faisons-nous des sépultures? Qu'y faisons-nous? Devons-nous faire de cette Fête des Morts une journée de deuil intérimaire ou devons-nous observer à la loupe ce qui nous relie à la mort, et donc à la vie? Peut-être pourrions-nous profiter de ce jour pour honorer les mémoires et, choisir enfin de recevoir les précieuses ressources de notre arbre? Espérant ainsi être simplement heureux d'être au monde.

Quentin Favier

  
Le Travail, l'argent, la réussite sociale, la place que l’on occupe dans la société. Autant de concepts qui soulèvent des questions pour les individus mais aussi pour les familles dans lesquelles ils évoluent : quelle place occupons-nous dans société ? Quelle est notre position ? A quelle classe sociale appartient-on ? A quelle classe sociale voudrions-nous appartenir ? De quelle classe sociale sommes-nous initialement issus ? Qui travaille ? Qui travaille peu ? Qui travaille peu mais a hérité de... ? Qui travaille énormément mais gagne peu? Qui travaille beaucoup mais génère beaucoup ? Dans quel but ? Au profit de qui ? Quelle est la place donnée au concept de travail ? Avec quelles compétences ? Dans quel secteur ? Doit-il son poste à son origine sociale ? Est-ce que ça l’aidé ? Est-ce que ça l’a desservi ? Boosté ? A-t-il pris une revanche ? Qui a de l’argent ? Qui n’en a pas ? Qui est perpétuellement en manque d’argent ? Qui souffre de son rapport à l’argent ? Au nom de de quoi parle-t-on quand on parle de réussite sociale ? Ca veut dire quoi « réussir socialement » ? Peut-on réussir sans rien devoir à personne? Peut-on ne pas réussir ? Que risque-t-on à réussir ou à ne pas réussir ? Réussir socialement est-ce réussir professionnellement ? économiquement ? relationnellement ? Quand faire le bilan ? Peut-on faire plusieurs bilans ? Que veut-on être pour soi ? Que veut-on être pour les autres, pour le monde ? Quelle tension y a-t-il entre ces deux ces questions ? Peut-on dire pour soi-même que l’on a réussi sa vie ou est-ce que ce sont les autres qui nous font passer le message ? Recevons-nous un mandat familial de réussite ? Recevons-nous un mandat sociétal de réussite ? Peut-on dire qu’on a réussi sa vie quand on se trouve sans argent, sans ressources matérielles ? etc.

Au travers de ces lignes de questionnement, nous nous interrogeons sur notre niveau social actuel, en comparaison à notre niveau social ancestral, mais aussi sur les professions que les membres de notre arbre ont occupées, sur les fonctions qu’ils eues, sur les compétences, les expériences et les ressources qui nous ont été transmises, et enfin sur l’argent que nous avons hérité de cette famille, sur l’argent que nous générons avec nos compétences, nos ressources, nos facilités, nos difficultés, nos biens , nos capitaux.

La chanson "Head and Heart" interprétée par le Dj Joël Corry et MNEK évoque la dualité entre le cœur et la raison. Ces deux entités guident à la fois nos choix et nos états d'âme. Chez tout individu, les instances de son psychisme organisent avec une relative cohérence les pulsions, les désirs, les défenses, les activités rationnelles de notre Moi. Nous prenons des décisions de manière plus ou moins libre et éclairée. Nous suivons ce chemin qui semble tantôt totalement chaotique, tantôt partiellement pré-écrit. Nous empruntons-malgré nous ou non- les chaussures ancestrales de nos ascendants pour traverser les sentiers de notre propre processus d'individuation.

Pour certains, des enjeux insoupçonnés sont inhérents à leur généalogie. Ces enjeux agissent dans l'ombre d'un inconscient transgénérationnel et dictent leur "programme" de réussite. Pourquoi nous interdisons-nous telle ou telle voie professionnelle ? Pourquoi avons nous flirté si longtemps avec la dépression, le surmenage ou l'envie brûlante d'obtenir cette promotion, et cela au détriment de nos proches, de nos aspirations profondes, de nos propres désirs ? Au nom de quelle loyauté inconsciente devons nous à nos ascendants de connaître autant de turpitudes dans notre vie professionnelle et privée ? De quelle mise en échec/réussite professionnelle sommes nous les artisans sauvages ? Quels leviers avons nous entre les mains pour que notre cheminement existentiel corresponde enfin davantage à ce qui nous fait réellement vibrer, à ce qui nous aligne avec notre vérité intérieure, avec ce pourquoi nous sommes sur Terre.

Le clip vidéo illustre, dans sa conclusion, avec une certaine justesse, ce moment où une réconciliation sincère et bienveillante s'opère entre la place nous avons occupée par assignation subie et la place que nous choisissons librement d'occuper. Quel regard porterions-nous sur l'enfant que nous étions? Quel regard porterait-il sur nous aujourd'hui? De quel regard aurions-nous besoin aujourd'hui? Et, un fois reconcilié avec notre nature profonde, quel soin ou avec quelle attention allons-nous venir panser les blessures de notre histoire? Chaque événement de notre vie, chaque rencontre, chaque chute, chaque marche a contribué à faire de nous ce que nous sommes. A l'instar du personnage central du clip, regardons-nous droit dans les yeux, regardons-nous avec l'estime, et l'espoir que nous méritons.

Dans la pratique, un accompagnement transgénérationnel mettra au travail aussi les thèmes du travail, de l'argent, de la réussite sociale et de la place que l'on occupe dans notre vie. Le psychanalyste Jacques Lacan disait que la psychanalyse ne s'adressait pas à tout le monde, car elle cherchait avant tout à s'adresser à chacun. La psychogénéalogie (ou l'analyse transgénérationnelle) , elle, s'adressera non seulement aux ascendants convoqués avec bienveillance, mais s'adressera surtout à la personne en quête d'épanouissement et d'harmonie avec soi-même.
C'est dans ce dessein également que L'Arbre Soleil propose un accompagnement thérapeutique à la lumière des arbres et des rêves de ceux qui nous ont précédés. 

Retrouver sa marge de manoeuvre?  image
PNJ signifie personnage non joueur. C'est un acronyme utilisé pour parler des figurants qui peuplent les plateformes de jeu en ligne. Ce sont tous ces individus qui font partie du décor, ceux qui enchaînent jour après jour, semaine après semaine et, mois après mois les mêmes actions. Leurs interventions, leurs répliques, leur routine quotidienne, tout est codé les interactions répondent à une suite de chiffres, une programmation bien rodée qui ne poursuit qu'un seul but: organiser tout le système du jeu autour d'un fonctionnement précis. 
A côté de ces PNJ, il y a les joueurs, ceux qui sont aux commandes de leur partie de jeu. Ceux qui sont responsables et acteurs de leur aventure.

Dans le film Free Guy(2020), Guy est un PNJ comme les autres. Il a intégré à son système de croyances et à sa réalité interne que les hold up faisaient partie de sa vie de guichet, que la café du coin lui servirait toujours le même déca, que les baskets dernier cri dans la vitrine serait pour lui "un beau jour". Guy est comme de nombreuses personnes: il n'envisage pas que les choses en soient autrement. Il fonctionne à l'instar de son cher petit Goldy aux écailles dorées, il tourne en rond dans son bocal. Les joueurs, eux, sont pourvus de lunettes de soleil qui leur donnent accès à un ensemble de possibilités surréalistes. Les joueurs ne sont pas soumis aux règles usuelles et codées du monde prénommé ironiquement "FreeCity".

L'histoire du film Free Guy commence véritablement lorsque notre (anti)héros croise de manière inopinée une joueuse. Quelque chose de la rencontre éveille en lui l'inattendu, un bug dans le codage, une "couille dans le potage". C'est le sursaut pulsionnel de vie qui entre en scène. Dans la boucle temporelle qui dicte sa vie, cette rencontre ne peut pas en rester au statut d'instant fortuit. Pour Guy, c'est évident, il faut forcer le destin et retrouver cette mystérieuse inconnue. L'impulsion est trop forte, il trouve un moyen d'être en possession de lunettes de soleil: sa réalité est transcendée. Guy commence alors sa propre partie de jeu, certes, semée d'embûches, mais non moins palpitante. En prenant conscience du paradigme dans lequel il vit, et de la boucle temporelle dans laquelle il a évolué, il s'accorde le droit de faire un pas de coté au programme codé, il invite chacun des autres PNJ (les autres instances psychiques?) à revisiter leurs croyances (in)conscientes, et à les passer au tamis de la pertinence, de l'ici et maintenant. L'enjeu est clair: que chaque personnage du système puisse goûter au grand air de sa pleine marge de manoeuvre. Peut-être loin de "FreeCity", loin d'un système où le contrat groupal intime aux individus de se plier docilement à la routine, à l'assertivité instituée des PNJ.

Le film s'inspire des célèbres licences Fortnite et GTA. Et, au travers des nombreux clins d'oeil faits aux franchises précitées, le scénario convoque les spectateurs à s'interroger sur le rôle qu'ils occupent dans leur propre existence : Joueur ou PNJ? Porteur de lunettes ou non ? Qui nous a donné ces lunettes? Qui en porte? Qui a choisi de les enlever? Qui n'en porte pas ou plus? De quoi nous préserve le statut de PNJ ? Quelle est l'insoutenable vérité que l'on cherche à oublier en se réfugiant derrière le rôle de PNJ dans notre système? Quel est le codage, le programme inconscient de notre vie? De notre histoire familiale? Dans quelle boucle temporelle nous sommes-nous enfermés? Depuis quand? De quel bénéfice (inavouable) est-il question quand on s'accorde à se dire "prisonnier mais satisfait" de son existence? Si le personnage de Guy, simple PNJ, se dote miraculeusement d'une intelligence artificielle, peut-être pourrions-nous aussi envisager comment peuvent fleurir les possibles sous nos yeux, lorsque nous nous offrons la liberté de devenir le véritable joueur de notre vie?

La St- Valentin image
Deux lignées d'arbres qui se croisent par dessus le chemin à entreprendre. 
Tout commence toujours par une rencontre, heureuse ou malheureuse, fortuite ou attendue, innocente ou coupable. 
La St Valentin peut signer autre chose qu'une manne commerciale pour les fleuristes et les restaurateurs. Le 14 février peut être une occasion de relire les histoires de coeur de nos arbres, d'interroger les couples, les fantômes de fiancé, les rendez-vous manqués, les amours perdues, les figures du féminin et du masculin abîmées, les couches avortées,...  Pour comprendre ce qui s'est écrit dans les mémoires familiales et qui agirait encore sur nos problématiques de couple, de sexualité ou de célibat subi. 
Grand nombre de contes (ou de comptes) intègrent l'aventure amoureuse en leur sein. "Il était une fois une jeune fille..." "Jadis, vivait un triste sire...." Les histoires d'amour de nos arbres empruntent des péripéties à ces récits archétypaux. A-t-on cherché à acquérir "des jambes à n'importe quel prix pour rejoindre notre prince à la surface"?  S'est-on épris d'une bête ensorcelée? Sommes-nous condamné à vivre seul(e) en haut d'une tour? Qui n'a pu se rendre au bal?etc. 
Par qui nous parviennent ces légendes familiales?  Pourquoi et comment s'est enregistré le récit (remixé) de nos ancêtres?  Les histoires de couple du système  familial s'écrivent-elles toujours à quatre mains? 
Et, pour vous, par quoi commence "l'emblématique histoire d'amour" de votre famille?

Dans les systèmes familiaux, de quoi parle t on quand on parle de mérite ? De réussite ? De laisser pour compte?  Qu'est il convenu de faire de sa vie dans tel système, dans telle condition socio économique ? Qu'est il attendu dans le discours explicite de notre système familial? Qu'est il attendu des individus au regard du narcissisme du groupe? Et comment, de générations en générations, se transmettent les prescriptions inconscientes de réussite ou de faillite professionnelle ? Quand on veut, peut-on toujours ? Et, qu'est il permis de vouloir pour soi, pour le système ?  Comment et sur quoi se fonde la réussite ou la banqueroute ? Autant de questions qui parlent bien sûr du collectif, des individus, des familles mais aussi du potentiel de chacun à se réapproprier sa propre marge de manœuvre.


voir : Les transclasses ou l'illusion du mérite par Chantal Jaquet (franceculture.fr)

https://www.franceculture.fr/sociologie/les-transclasses-ou-lillusion-du-merite-par-chantal-jaquet?fbclid=IwAR33PJJinef3HeLAQQEix9BolDits_PHhQKD0vJ7Wwj0spKr4eV9p2975AM
Mérite-t-on notre réussite?  image
Les chiffres: les places et la valeur image
Et si nous choisissions d'observer notre génogramme à la lumière des chiffres : Comment distribuer les nombres? S'agit il d'une note comme dans un bulletin de notes scolaires? S'agit il de l'ordre (ou du désordre) dans lequel les individus sont recensés autour d'une même problématique ? Est il question d'assigner à chacun une valeur quant à ce qu'il semble peser pour le reste du clan ? Les chiffres témoignent-ils de nombres signifiants pour l'histoire du système familial (naissance trauma, décès, crise, divorce, migration, guerre, département,...)?  Qu'est-il possible de faire dire aux chiffres ? On se méfiera de toute présomption de codage. Par ailleurs, le travail d'élaboration ne saurait que s'enrichir de cet aspect presque algébrique du champ thérapeutique familial.
Qu'allons-nous opérer comme répartition numéraire ? Attribue-t-on une note? une valeur? un prix? le poids d'une dette? la masse atomique d'un secret? la moyenne algébrique des répétitions traumatiques dans l'arbre? S'agit-il de payer l'addition de ceux qui nous ont précédé à la table des affaires familiales? 
Dette psychique image
"Toutes les dettes psychiques n'ont ni le même destin ni les mêmes conséquences : celles qui sont engendrées pour des dons de biens matériels, cadeaux, invitations, aide professionnelle, ou par des dons affectifs (comme peuvent l'être les manifestations d'amitié, le soutien apporté lors d'un malheur, les encouragements et, d'une façon générale, toutes les preuves d'amitié et d'amour), sont connues du donateur et du récipiendaire et peuvent donc être acquittées lorsque le bénéficiaire le désire. Leur non-remboursement est un choix conscient et librement assumé par le sujet.

D'autres dettes, au contraire, sont inconscientes, méconnues ou niées Ce sont elles qui tourmentent le sujet sans qu'il puisse s'en débarrasser." Gabrielle RUBIN, Pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien (2008)
Citation clairement pertinente dans le champ de l'analyse transgénérationnelle où les dettes inconscientes sont à la fois privées (entre deux personnes), sociales (entre groupes et communautés), et que ces dettes peuvent suinter d'une génération à l'autre, revenant cogner les individus dans leur psychisme, dans leur corps et leur symptôme.

Après la mort...  La transmission des "amours souffrance" image
Après la mort... ?

Certaines blessures, certaines plaies restent ouvertes. C'est parfois le doute ou le regret de n'avoir pas fait ceci, de ne pas avoir accompli cela. C'est parfois l'impression diffuse mais persistante que notre solde reste impayé au regard d'un autre qui a tant fait pour nous. Une ardoise dont on ne se défait pas. C'est parfois le constat d'effroi que cette personne là, cet amour, ce frère, cette marraine nous a quittés et ne reviendra pas. Que la mort l'a emporté alors que nous rêvions les yeux grands ouverts tous les deux que notre chemin connaitrait d'autres dimanches et d'autres soleils ensemble.

La douleur des arbres qui suinte et nous parvient, c'est l'inconsolable, c'est la corrosion d'un souvenir qui nous gifle plus qu'il nous embrasse. C'est la perte d'un rêve, perte d'un prestige, perte d'un mythe, perte d'un lien, perte d'un parent. C'est le tragique qui emboutit les comètes de ceux qui nous ont précédés : celui là parti trop tôt, celui-ci sacrifié malgré lui, celle là que l'on a oubliée pour ne plus avoir honte, ceux ci qui ont souffert d'être nés d'un peuple haï, c'est aussi cet autre qui est parti et n'est plus revenu. Ce sont ces hommes, ces femmes et ces enfants qui sont morts, que l'on enterre ou qu'on l'incinère, que l'on honore le 1er novembre.

Les traumas de nos histoires familiales s'insinuent parfois derrière les transmissions intergénérationnelles et restent (radio)actifs sous une couche épaisse de croyances, de règles, d'impératifs familiaux.
Les vendanges du travail d'analyse transgénérationnelle incluent les deuils douloureux ou non faits de notre préhistoire familiale. Mais la question du deuil, de la perte ne se réduit pas à la mort. Il est bien des événements de vie qui s'achèvent tout aussi brutalement que le coup de ciseaux d'Atropos. Pertes d'un emploi, faillites, effondrements financiers, abandons, mariages forcés, grossesses impossibles ou non désirées, rêve d'émancipation brisé, révélation d'un mensonge... La liste des souffrances vécues dans nos lignées peut être longue. Les hiérarchiser aurait peu de sens. Car seul compte, l'éprouvé de nos ascendants au regard de leurs épisodes malheureux. Un éprouvé qui, sans dire son nom, dans un mutisme d'apparat, a pu douloureusement perler d'une génération à l'autre, comme une stalactite à laquelle s'accrochent les difficultés d'existence de nos contemporains.
Alors, certains diront qu'après la mort d'un proche, il n'est de plus grande douleur que de survivre à ceux que l'on a aimés. Après la mort. Je n'en sais rien. Il n'existe pas à mon sens de mètre étalon pour reconnaitre, pour légitimer et noter la souffrance. On entend souvent des gens dire "je sais bien qu'il y a pire que moi, je sais bien que j'ai de la chance dans mon malheur, que je devrais me réjouir d'avoir la santé, d'être en vie..." C'est une façon de voir. C'est un discours. Un discours convenu, entendu et sans doute inscrit dans une idéologie de compassion, ou de culpabilité, de positivisme ou de banalisation. C'est selon. Ce n'est pas le mien.

Après la mort. Ou avant. Dans la vie qu'il nous est donné d'exister pleinement, il nous arrive des choses. Il nous arrive d'aimer, d'être aimé, de choisir, de subir, de partir, de quitter, d'oublier, et de ressasser. Il nous arrive aussi de nous demander ce que nous sommes, et ce que nous voulons pour nous-mêmes. Il nous arrive de nous sentir entravés dans nos désirs. Défenses et autres stratégies plus ou moins conscientes œuvrent alors pour supporter l'insupportable. Et quand vient le moment de considérer que notre histoire personnelle s'écrit sans nous dans le grand livre de nos histoires familiales, il nous revient de reprendre la plume et de poursuivre le roman tel que nous le souhaitons.
Le manuscrit s'écrit à l'encre de nos mémoires familiales sur le papier d'un devenir que l'on essaie de se choisir. A coté du thème de la mort, dans le chapitre des souffrances muettes, les histoires d'amour mal enterrées tiennent un place non négligeable.
Au lendemain de ce 1er novembre, ayons peut-être une pensée ou un doux soupir pour ces amours anciennes que le poids des années et les secrets bien scellés ont estompées.

Pour donner un peu de densité à mon propos, je vous propose aujourd'hui les dernières minutes d'un film de Claude Lelouch "Un homme qui me plait". Annie Girardot y campe une femme éperdument amoureuse d'un homme, l'ami Belmondo. Cet homme qu'elle a rencontré, pour qui elle quitte mari et enfant. Cet homme avec qui ils se sont promis de vivre leur amour enfin au grand jour. Un rendez vous à l'aéroport, pour le retrouver. Une scène sans un mot. Magistrale.


https://youtu.be/-QId94EhggI



Tabou, norme, marge choisie, marge Subie : quelle transmission?  image
La société. Ses codes, ses normes, ses marges. La marge choisie, subie. Ce qui est dicible, visible, montrable, manifeste. Et puis ce qu'il convient de cacher, de taire, d'étouffer. 
Quelles stratégies les systèmes familiaux ont ils dû construire pour se maintenir au rang des groupes fréquentables, notables, reconnus? Quels sont les commandements et les distributions de casting que les familles ont diffusé en leur sein pour exister dignement aux yeux du monde ? Et qu'est-ce qui dans l'impensé généalogique s'est donc transmis des désirs avortés et des amours mortes ? Comment se débrouillent aujourd'hui les descendants avec leur rapport au semblable ? À eux mêmes ? Avec leur pairs, avec l'autre sexe ? Avec leur propre identité de genre? Comment composent ils avec les injonctions d'alors ? Avec celles de leur système ? Et avec les sacro-saintes prescriptions sociétales sur le masculin, le féminin, la parentalité, la sexualité, le désir, le fantasme, la normalité et la pathologie ? Que transmettrons nous à notre tour de ces clivages sociaux ? Et que ferons nous pour ne pas entraver  la marge de manœuvre de chacun à se vivre dans son corps et dans son âme comme il le souhaite ?

Ces structures familiales qui nous enferment image
Est ce que cette image parle à l'un ou l'une d'entre vous ?   A quelle place vous trouvez-vous au sein de cette illustration ? Quelle  place aimerions-nous occuper? Qu'en est il des structures gigognes dans les relations de filiation de nos lignées ? En quoi ces structures servent le système et en quoi desservent-elles les processus d'individuation ? Vers quelle structure de filiation orientons-nous notre posture de parent ? Qu'est-ce qui semble se transmettre au delà de ce que nous souhaitons ? Qu'est ce qui échappe aux processus conscients de la filiation, de l'affiliation et de la transmission ? Comment nourrir le lien ? Comment s'en nourrir ? Comment s'en éloigner ? Au regard de quelles impasses de vie décidons-nous de sortir de la boîte, de la gigogne? Et, au regard de quel trauma originel se reproduisent les structures ?  
L'illustration comporte également différents éléments plus incongrus. En quoi témoignent ils du travail thérapeutique exécuté en analyse transgénérationnelle?
Sur cette image, on ne peut qu'admettre qu'il y a de la matière, qu'il y a des éléments questionnnants

Explorer le territoire familial pour retrouver sa marge de manoeuvre imageExplorer le territoire familial pour retrouver sa marge de manoeuvre image
La famille est un territoire. Les autochtones y observent des codes, des coutumes, des traditions et des rites. L’observation relativement scrupuleuse de ces lignes de conduites signe l’appartenance et la dignité d’appartenir à ce groupe. Bien entendu, comme la plupart des territoires, la famille compte un ou plusieurs niveaux de pouvoir.

Un territoire, ça s’honore. Dans la chanson « Notre Terre », issue du film d’animation Disney «Vaiana », le patriarche de la tribu appelle sa fille à honorer le mythe familial, le mythe communautaire. Il est en effet attendu de Vaina qu’elle se montre digne d’assumer le mandat familial : reprendre la tête de la tribu. Son père lui rappelle combien leur village, leur « Terre » est belle, et combien ce microcosme devrait « suffire » à tous. Mais pas que. Dans la chanson, on retrouve très clairement les composantes incontournables du mythe familial (développé par R. Neuburger) : le casting (indiquant à chacun son rôle et sa place), la vision du monde et ses frontières infranchissables, la représentation du bonheur qu’il convient de conquérir, les moyens consentis pour y parvenir. Il s’agit clairement d’un discours de persuasion, où le chef circonscrit les instincts et désirs individuels. Le village est présenté comme lieu de vie et de mort, sans que jamais aucun autre territoire ne soit investi. Il est question du tabou et de l’interdit de lever l’ancre. Il est aussi question de se situer par rapport à la norme prescrite et de s’en distancier au risque d’être perçu comme marginal, voire peu fréquentable.

Un territoire, ça s’occupe. Au travers du mythe familial, les individus investissent leur appartenance au groupe, s’accommodent ou non du « costume » qu’on leur attribue (selon leur genre, leur âge, leur place dans le système). C’est également au travers de ce mythe que vont se réguler (ou malheureusement s’enkyster) les crises de la vie. Le mythe familial est une matière vivante. Il se nourrit des comportements attendus et des relations interpersonnelles. Il diffuse aussi à son tour des valeurs, des croyances, des vérités générales, des commandements, des interdits. Le mythe familial indique au groupe famille comment investir le territoire, et comment y survivre. Il est à la fois l’état-major et le champ de bataille. Au nom de l’autoconservation du groupe, des stratégies transgénérationnelles panachent les relations intra et extra familiales.

Oui, la famille est un territoire. Et, un territoire, ça se défend. Citadelle, ou hameau perdu, archipel ou château-fort, grand building ou vieille chaumière, la famille s’organise pour traverser les siècles. Elle évolue au grès des codes et des clivages sociétaux pour exister dignement au monde. Il arrive aussi qu’il y ait un freezing des capacités d’évolution du système, et qu’une régression à d’autres us et coutumes se déploie. Le film The Village, de N. Shyamalan, en est un brillant exemple. En complète autarcie ou en hyper connectivité avec le réseau, la famille produit des individus, comme un arbre produit ses bourgeons. Certains fleuriront et porteront fruit, d’autres feront greffons sur d’autres troncs. Mais la « terra familia » a plus d’un tour dans son sac. Si la mémoire du groupe claironne aux autochtones la gloire de leurs ancêtres, elle ne manque pas de souffler dans les branches de l’arbre -avec une relative discrétion- que des grottes mystérieuses demeurent quelque part. Et que de ces zones qui ne disent pas toujours leur nom, s’exhalent des voix d’outre-tombe, des secrets bien gardés, des exils et bannissements qui ne peuvent se discuter.
Alors que faire? Comment traverser le territoire familial, parfois miné, pour aller vers sa conquête d'existence? A quoi se heurter? Comment opérer un changement? Et, surtout comment se sentir libéré des élastiques transgénérationnels qui sous-tendent nos impasses et nos errances?

L’accompagnement d’un analyste transgénérationnel, tel que l’Ecole Généapsy le propose et telle que je l'envisage en tant que thérapeute, invite les personnes à visiter les mémoires de leur arbre, de questionner le territoire familial, et d’en investiguer les contrées explorées et inexplorées. Au programme, contenus théoriques, exercices travaillant l’éprouvé sur le mythe familial, et autres activités pour s’approprier les outils de l’analyse transgénérationnelle.


https://www.youtube.com/watch?v=IVSeUmQMWR8

Les fêtes de fin d'année image
La période des fêtes de fin d'année approchent. On passe difficilement à côté. Les invitations, les tenues que l'on s'imagine porter, les préparatifs des repas, les organisations de dernière minute, les traditions familiales à observer, celles qui tendent à disparaître, celles qu'on veut maintenir à tout prix, les petits arrangements pour que ces moments soient des instants de fête et de partage ou qu'au contraire, ces temps passés en famille soient vite expédiés.
Il y a aussi les places autour de la table. Qui sera présent ? Qui ne viendra pas si l'autre est là ? Qui s'autorisera à être absent? Qui laissera un siège vide cette année ? Dressera-t-on comme si il/elle était toujours là ? Quelles seront les recommandations d'usage adressées aux enfants ou au nouveau partenaire dans la voiture? Quels sont les sujets touchy qu'on prendra grand soin d' éviter ? Qui va se charger d'orienter la discussion de telle façon ? Qui sera en charge d'amuser la galerie? Qui arrivera en retard? Qui aura prévu le champagne ? Qui aura remonté la spécialité provinciale de sa région ? Qui aura été chargé de quelle mission ? La distribution des rôles est importante. Elle dynamise les rapports, elle témoigne de ce que le groupe familial veut exprimer de son identité au travers d'un rite et au travers des tâches assurées par chacun. Elle exprime ce que le groupe veut incarner et, ce qu'il veut revêtir comme manteau narcissique pour lui-même.

Et puis, il y a les cadeaux. Ceux qu'on s'attend à recevoir, ceux qu'on redoute, ceux qui nous mettent en dette, ceux qu'on jalouse, ceux qu'on déballe frénétiquement, ceux qui finiront dans une donnerie ou dans un carton au grenier. Les cadeaux qu'on n'oserait pas forcément offrir mais qui seraient bien mérités, ou ceux qui feraient mouche. On s'est peut-être épuisé ou amusé à dresser notre liste de cadeaux symboliques dans notre tête mais on identifie mal qui dans notre système assume haut et fort d'être celui qui tient les commandes du traîneau chargé des beaux joujoux.

La période de Noël approche. Et les sapins jonchent les trottoirs. On les a décorés. On les a parés de guirlandes scintillantes. Dans les habitations, Noël s'est invité et il a convoqué petits et grands à investir les lieux d'un esprit de famille pour l'occasion, pour cette mise en beauté un peu grisante des espaces de vie. L'esprit de famille. Il y a l'esprit de Noël. Dickens parlait même de l'esprit de Noël passé, présent et futur. Et s'il en était de même avec l'esprit de famille ? Essayons nous à cette visualisation: comment pourrions nous personnifier l'esprit de famille ? L'esprit de notre famille. Vous le voyez comme un vieillard boiteux avec un bonnet de nuit? Comme la belle Marianne guidant le peuple? Comme le tableau de Goya où le Dieu Saturne dévore l'un de ses fils? Ou comme le Grinch qui prive tout le monde de la fête ?

Noël et la St Sylvestre sonnent dans nos têtes comme des moments charnières. Ils interviennent dans la comptabilité familiale à plus d'un titre. Les dettes matérielles et psychiques qui ont été contractées observent parfois un moratoire officiellement. Dans les faits, et officieusement, il n' en est rien. Les comptes sont bel et bien tenus. Ils sont étudiés scrupuleusement et se distillent dans nos façons de faire la fête, de faire contre mauvaise fortune bon coeur, dans notre façon de faire des efforts, de "faire famille".
Le 25 et le 31 décembre, ces deux dates sont très souvent signifiantes pour nombre de familles. A quoi vous renvoie cette période ? Comment observons nous notre système à la lumière des guirlandes et des bougies de table? Quelles sont les offrandes immatérielles que nous portons pour rejoindre nos proches sous l'étoile du berger? Temps de trêve ou champ de bataille, le repas de fête qu'il faut se farcir génère ou réveille des vieilles tensions avec son lot de marrons et de cotillons. Châpon émasculé ou dinde farcie, existe-t-il à cette table une place qui soit plus épargnée ?


Qu'importe ... Choisissons d'honorer à notre manière la vie qu'il nous a été donnée de vivre, que celle ci soit parfois emballée d'un joli papier cadeau ou d'un simple ruban qu'il nous faut dénouer.
Et comme disait Frédéric Mistral :
À l’année prochaine, que si nous ne sommes pas plus, ne soyons pas moins.